Que se passe-t-il lorsque la lumière de Dieu fait irruption dans un monde enveloppé de ténèbres ? Lorsque la sainteté descend sur une terre qui tremble, et que la voix du Tout-Puissant tonne à travers la fumée ? Dans Exode 19, nous assistons à un moment sans pareil : une montagne en feu, un peuple tremblant, et Dieu parlant depuis le feu. Ce n’est pas un drame pour le simple effet, mais une révélation de gloire si intense qu’elle terrifie le peuple même que Dieu est venu rencontrer.
Et pourtant, tissée à travers le tonnerre et le tremblement, se trouve une vérité plus puissante que la peur : Dieu est celui qui nous appelle. Celui que nous n’osons approcher est Celui qui désire ardemment demeurer avec nous. Cette tension entre la sainteté divine et la fragilité humaine nous entraîne dans un voyage : du mont Sinaï au mont de la Transfiguration, du tremblement à la voix de Dieu à la transformation par Sa présence en Christ.
Dans cette réflexion, nous explorons ce que signifie marcher dans la lumière — non pas comme des personnes parfaites, mais comme celles qui ont été rendues nouvelles. Nous luttons avec ce paradoxe : la gloire de Dieu, autrefois insoutenable, habite désormais en nous. Que la même lumière qui expose et submerge les ténèbres réveille aussi l’âme et la recrée.
Ce n’est pas une question de devenir quelque chose de grand.
C’est une question de contempler Quelqu’un de glorieux.
Parce que notre identité ne se construit pas sur la perfection — mais sur la présence : Christ en nous, l’espérance de la gloire.